Je déteste ma mère !

Je déteste ma mère !

Lorsqu’on demande à un enfant qu’elle est la personne qu’il aime le plus, la réponse est souvent la même : « ma maman ». La relation entre un enfant et une mère est un lien unique. Notre mère est la première personne que l’on apprend à aimer notamment grâce au lien privilégié qui se crée due au fait que la mère porte l’enfant. Cependant dans certains cas, ce lien indéfectible n’existe pas.

“Je n’aime pas ma mère”

« Je n’aime pas ma mère », ces mots sont très durs à prononcer comme à entendre. Comment peut-on expliquer un tel « désamour » ?

Dire “je n’aime pas ma mère” peut être le résultat de divers facteurs. Des expériences traumatiques, des manques d’attention, des conflits non résolus peuvent tous contribuer à ce sentiment de désamour.

Pourquoi je déteste ma mère ?

Les attentes non satisfaites au sein d’une relation mère-enfant peuvent être une source significative de ressentiment. Les attentes peuvent découler de divers domaines tels que l’amour, le soutien émotionnel, la reconnaissance, ou même des attentes liées aux choix de vie. Lorsque ces attentes ne sont pas comblées, cela peut créer un fossé émotionnel entre la mère et l’enfant.

Pourquoi je déteste ma mère ? Pour comprendre cette absence de sentiment, il faut souvent remonter à l’enfance. Plusieurs cas peuvent expliquer ce rejet maternel.

L’envie de changer de famille

Une mère absente :

Certains enfants ont grandi sans la présence d’une mère. Ce sont des enfants nés sous X ou encore des enfants abandonnés qui ont grandi dans des structures de l’état. Ils n’ont jamais pu connaître leur mère et ce sentiment d’abandon fait naître souvent un sentiment de haine vers la personne qui les a abandonné. Mais il arrive aussi que ce soit des enfants ayant grandi dans un cercle familial normal, mais avec une mère absente pour différentes causes (professionnelles, mésentente avec le mari …)

Une mère qui ne supporte pas son enfant

Oui, cela paraît impossible mais il arrive que la mère ne supporte pas son enfant. Les causes peuvent être diverses telles qu’une grossesse  indésirée, ou lorsque la mère se fait abandonner par son conjoint à cause de la grossesse. La mère reporte donc sa haine sur l’enfant et fait tout pour lui faire du mal. En conséquence, l’enfant lui-même rejeté, un sentiment d’amertume de développe et l’enfant rejette sa mère à son tour.

Je ne supporte plus ma mère !

Pourquoi je ne supporte plus ma mère ?

« La mère de ma copine elle est plus gentille que toi ». Beaucoup d’enfants ont déjà prononcé ce genre de phrase. Mais cela traduit chez certains d’eux, une admiration vers la mère d’autrui et en conséquence un rejet implicite de sa propre mère. La passion pour une autre mère conduit certains enfants  à vouloir changer de famille.

Doit-on vraiment haïr sa mère ?

La célèbre psychoclinicienne Yvonne Poncet-Bonissol déclare que nous ne sommes pas obligés d’aimer notre mère. De plus la mère étant un modèle, une figure investie d’une forme de puissance, il est difficile de s’avouer un  sentiment négatif envers elle. Aimer sa mère est une obligation sociale comme la mère doit aimer ses enfants. Une étude montre que 68% des mères considèrent que leurs enfants sont leur plus grand bonheur. Pour 13% des Français, leur plus grande crainte, est de voir leurs enfants devenir distants, indifférents.

On a une « dette originelle » qui nous lie à la personne qui nous a donné la vie. Même si les sentiments sont négatifs, l’attachement même invisible de l’enfant à sa mère ne pourra cesser d’exister.

L’empathie envers sa mère

Cultiver l’empathie envers sa mère peut atténuer les sentiments de détestation. En comprenant ses propres émotions et en reconnaissant les perspectives de sa mère, une meilleure compréhension mutuelle peut émerger. Identifiez les déclencheurs émotionnels personnels, mettez-vous à la place de votre mère, et engagez un dialogue respectueux pour créer un espace de compréhension partagée. La pratique régulière de l’empathie peut contribuer à transcender le ressentiment, favorisant ainsi des relations familiales plus harmonieuses.

L’importance de la communication

L’importance de la communication avec sa mère ne peut être sous-estimée, surtout lorsqu’il s’agit de résoudre des conflits familiaux.  Exprimer ses sentiments de manière respectueuse est le premier pas vers l’établissement d’un dialogue constructif. Souvent, les conflits familiaux découlent de malentendus ou d’attentes non exprimées. En partageant ses émotions de manière claire et respectueuse, on crée un espace où chacun peut se sentir entendu et compris.

Gérer le sentiment de détestation envers sa mère

Détester sa mère peut être un sentiment difficile à affronter, mais il est important de reconnaître ces émotions et de chercher des solutions constructives. En comprenant les origines du ressentiment, en gérant les émotions négatives, et en cherchant un soutien externe, il est possible de travailler vers une relation plus saine et équilibrée.

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Avez-vous déjà détesté votre mère ou connaissez-vous quelqu'un qui a exprimé ouvertement ne pas l'aimer ?

Comment avez-vous ou comment pensez-vous que l’on peut surmonter de tels sentiments et construire des relations plus positives ? N’hésitez pas à partager vos expériences et vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.

Cet article a 11 commentaires

  1. cookie

    quand je lis le commentaire de BALOU je me dis qu’on vit exactement la même chose… ultime effort de ma part, tenter d’accueillir ma mère chez moi qui a un cancer… et bien ce que je redoutais depuis le début est arrivé… elle m’a poussée à bout à force de d’invalidation des mes sentiments, intrusion, comportements abusifs, j’ai mis des limites, en lui disant qu’après l’intervention il faudrait qu’elle trouve une solution après sa convalescence et bien a préféré reprendre la main en partant de suite chez elle à 200 km, histoire comme toujours de pouvoir jouer la victime et ternir ma réputation, cette femme aura passé toute sa vie à essayer de m’abimer et de me faire passer pour ce que je ne suis pas… mais dommage pour elle, aujourd’hui je suis bien quand elle est loin

  2. Thomas

    Après des années à nier que ma mère était perverse et nocive, j’ai fini par couper toute relation avec elle. J’étais son souffre-douleur, je suis la deuxième fille et elle voulait un garçon. Elle ne peut pas s’empêcher de dénigrer son entourage ; elle s’est fâchée avec sa mère, son frère, ses sœurs et deux de ses filles. La troisième reste à faire la rapporteuse et l’hypocrite. Ma mère avait monté mon père contre moi au point qu’il n’est pas venu à mon mariage et n’aimait pas ma deuxième fille. Par contre, elle est capable de rendre service, de se faire passer pour une victime, d’être aimable avec les autres. Quand j’étais jeune, elle prenait du plaisir à me critiquer auprès de mes amis et de mes petits copains. Un m’a tout répété. J’aurais dû couper toute relation avec elle à ce moment-là. J’ai tellement de regrets pour tout ce gâchis ; j’ai perdu de l’énergie et du temps avec elle. Que de gens nocifs… il faut parfois admettre que sa propre famille n’est pas fréquentable. J’ai mis 50 ans à m’en apercevoir. Plus je faisais des efforts pour les satisfaire, plus ils étaient détestables. En lisant vos commentaires, je vois que je ne suis pas seule. Je vais avancer avec ma famille, et ils n’en font plus partie. Merci de m’avoir lue, je vous comprends trop bien.

    Bon courage à tous, je vous souhaite plein de bonnes choses.

  3. Mona

    Mon fils m’a avoué ne pas m’aimer. Il est le cadet et la personne que j’ai le plus aimée sur terre. Cette révélation a eu lieu le jour où je lui ai fait une donation, à lui et son frère, suite à une broutille que j’ai dite ( j’ai le verbe haut ) ne le concernant même pas mais bien son frère. Il a repris pour lui et la discussion a pris une allure démesurée et inappropriée.
    Non seulement t il m’a dit ne pas m’aimer mais en plus ne pas aimer mon caractère, que j’étais égoïste notamment. Le jour était assez mal choisi il me semble .
    C’était il y a deux jours et ma vie prend une autre tournure. Il ne vit pas ici mais était revenu avec son frère pour deux jours à la maison où ils ont chacun leur chambre. Je me suis fait reprocher d’y être entrée.
    Je réfléchis à mes vieux jours et suis totalement désemparée
    Cette maison est immense et comme il vivote de petits boulots (d’où la donation), j’avais émis la proposition de la restaurer pour en faire une maison d’hôtes.
    Je suis veuve et totalement effondrée
    Merci à celui ou celle qui m’aura lue

  4. Alexia

    Des années de thérapies et toujours cette boule au ventre quand je repense à mon enfance et au comportement de ma mère. C’est se sentir rabaissée sans arrêt, me dire que nous, ses enfants, sommes responsables de son malheur (“c’est pour vous que je reste avec monsieur alcoolique et violent”), alors qu’elle est clairement dépendante affective. Ne se réjouit jamais de notre bonheur. Elle m’a même dit un jour “j’ai 6 enfants, je dois diviser mon amour en 6, c’est pas facile”, ma psy a beau me répéter que l’amour ça se multiplie, j’ai du mal à envisager d’avoir un deuxième enfant à cause de ça. À chaque fois que je fais un pas en avant vers ma mère je me prends une grosse claque! Je l’ai reçue chez moi quand j’étais enceinte et elle m’a dit, après avoir passé une semaine à se plaindre de chez nous, que j’étais une femme soumise (parce que je ne voulais pas faire de bruit quand mon mari dormait!). Je n’ai pas supporté cette goutte d’eau qui a fait déborder le vase et l’ai renvoyée! À cause de ça mon petit frère que j’adorais ne me parle plus car il est complètement manipulé par elle. Et elle insiste pour me voir, et voir ma fille (alors que je sens qu’elle s’en fiche clairement, elle veut juste pouponner), me fait culpabiliser car je ne veux plus l’héberger. Je suis arrivée à me dire que je ne veux plus d’elle dans ma vie. J’ai réalisé qu’il y avait une certaine jalousie, mon foyer est calme et nous ne nous plaignons pas de l’argent comme elle à longueur de journée car nous sommes économes. Elle cherche toujours à détecter quelque chose qui ne va pas, pour elle ce n’est pas possible que je sois heureuse en fait, elle veut du drama, mais elle sait qu’elle n’a plus de contrôle sur ma vie! Dernièrement elle m’a dit par message vocal (sans absolument aucun contexte) qu’elle ne remettrait jamais en question l’éducation donnée à ses enfants. Je n’ai pas répondu. Et depuis ça m’empêche de dormir et me fait mal au cœur au point de chercher à tomber sur cet article et me rassurer en lisant les commentaires des personnes blessées par leur mère également. Merci de m’avoir lue.

  5. Koumaya

    Bonjour,

    Moi, je déteste ma génitrice. Je ne veux même plus prononcer le nom de mère. Elle n’a cessé de me pourrir la vie en mentant sur moi, prétendant partout que j’étais méchant avec elle et que je voulais la tuer. Elle a essayé de monter contre moi mes amis, qui ont fini par se rendre compte de qui elle était, sauf un qui est aussi pervers narcissique qu’elle. D’où “qui se ressemble s’assemble”. Elle m’a nuit également auprès de mes employeurs en faisant la même chose. Ma sœur jumelle la déteste également. Elle a essayé de nous monter l’un contre l’autre en me disant qu’elle était jalouse après moi, alors que ma sœur m’a toujours soutenu dans mes problèmes.
    J’ai 50 ans aujourd’hui, j’ai mis tout ce temps pour me rendre compte à quel point elle était nocive et perverse narcissique. Pourtant, devant les gens, elle émet un profil propre. Elle prétend même être une bonne chrétienne alors que c’est la pire des diablesses que j’ai connue dans ma vie.
    Moi, je n’hésite pas à le dire : je souhaite sa mort pour être enfin libre et ne plus jamais entendre parler d’elle. Ça peut paraître choquant pour le commun des mortels, mais toutes celles et ceux qui ont vécu avec des mères pervers narcissiques comprendront ce que je peux ressentir et dire.
    Une consigne : fuyez sans vous retourner si vous avez une mère narcissique. Ce sont des personnes seules qui ne changeront jamais.

  6. Mojo

    Ma mère a été toxique le jour où mon père est décédé quand j’avais 20 ans. Elle n’a pas compris ma douleur de perdre mon père mais seulement la sienne. Elle a toujours voulu que je fasse selon ses désirs et très manipulatrice. Elle m’a même poussée en bas des escaliers, heureusement que je tenais la rampe. Je suis partie de chez ma mère à 24 ans et maintenant qu’elle a 92 ans, quand elle me dit qu’elle m’aime, je ne suis pas capable de lui dire la même chose. Je ne supporte pas d’être avec ma mère alors je fais l’hypocrite pour qu’elle parte de cette vie en paix un jour. Dans le fond, c’est moi qui ai mal et non elle.

  7. Elivir Nathalie

    Nathalie :
    Je suis une personne d’âge moyen maintenant avec une mère âgée qui ne sait faire que des reproches de toutes sortes et des grossièretés parce qu’elle s’ennuie, mais je vis avec alors est-ce une erreur ? Et oui, j’ai commis l’erreur de revenir près d’elle depuis le décès de mon père, bref… elle se permet de me ressasser ma vie privée en échec, depuis que mon père est décédé elle se révèle au grand jour. Elle veut commander, chose impossible lorsque mon père était en vie, puis m’a dit être le désespoir de celui-ci parce que le père de mes enfants également décédé il y a 2 ans ne plaisait pas au début physiquement, puis je n’étais pas mariée, bref je n’étais pas assez bien rangée et pourtant je travaille et serai d’ici quelques années en retraite heureusement, j’apprends également que je suis atteinte de sclérose en plaques mais bon c’est très léger évidemment pas un mot elle n’y comprendrait rien puis ce sont mes affaires je gère et gérerai sans elle.

  8. bina malonga

    Je déteste ma mère. Tout ce qu’elle fait de sa vie, c’est de me traiter de gorille. Quand ma chambre est rangée, elle lance des choses dans ma chambre et puis me dit que ma chambre est sale. Et quand je rentre de l’école, je trouve toutes mes affaires par terre. Elle me crie toujours dessus alors que je n’ai rien fait. Elle me parle mal, elle m’insulte d’imbécile. Et depuis tout ce qu’elle m’a fait depuis l’âge de 4 ans, et j’envoie ce message à l’âge de 12 ans.

  9. Balou

    Fille d’une ère toxique, de type perverse narcissique, je peux vous assurer que je n’aime pas ma mère. Elle a tout fait pour me détruire psychologiquement. Comment pourrais-je aimer un tel monstre ?
    Et le pire, c’est qu’envers les autres, elle apparaît comme une femme tellement intéressante !
    Personne ne sait à quel point elle est menteuse et manipulatrice…
    D’ailleurs, comme elle n’est pas idiote, elle a pour amies une femme de son âge mais pas très intelligente, comme ça, elle peut la contrôler, et des femmes plus jeunes, de mon âge. Dieu sait combien j’ai essayé de me faire aimer d’elle, pendant des années. Maintenant, il y a longtemps que j’ai cessé de l’aimer, je ne suis pas masochiste.

  10. Laurent Klemenci

    Ma mère n’est pas une mère idéale, à part me gâter et me payer des trucs. Pour elle, l’amour maternel se résume uniquement à l’argent. Voilà sa prétendue bonté. Pour elle, je suis une erreur de la nature puisque handicapé. J’ai été longtemps dépressif. Elle parle volontiers de son passé, bien qu’elle le nie, mais m’interdit de faire de même. Ma mère me donnait des claques alors que c’était interdit ; mes professeurs aussi m’en donnaient et m’engueulaient comme du poisson pourri si j’avais une seule note en dessous de la moyenne à l’école des sourds et malentendants. Résultat : ma vie restera un fiasco. Je ne serai jamais heureux, même pas avec ma mère qui prend plaisir à me contredire. Je ne sais pas si elle est paranoïaque avec moi, mais j’ai l’impression qu’elle change souvent de propos. Je ne suis plus sûr de moi. Je vais dévoiler sur Internet qui est ma mère : Chantal Marlène Ginette Klemenci Le Roy, ancienne employée de la SNCF en région parisienne, maintenant retraitée. Elle m’en a fait voir. Ses cadeaux sont empoisonnés. Je ne veux plus penser à mon anniversaire. Laurent Klemenci.

  11. Diane

    Merci de votre aide

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