Depuis la publication du décret régissant le titre de psychothérapeute en mai 2010, de nombreux professionnels ont déposé des dossiers auprès des Agences Régionales de Santé (ARS). Ce processus, bien que crucial, n’est pas sans défis, en particulier dans la région d’Ile-de-France.
Dossiers en attente : Un délai estimé à deux ans dans l’ARS d’Ile-de-France
L’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France fait face à environ 4000 demandes de psychothérapeutes, avec un temps d’attente estimé de deux ans pour le traitement complet de ces dossiers.
Attente et procédures dans les autres ARS
Si dans d’autres ARS, l’attente de réponse n’est pas le principal obstacle, la question se pose sur ce qui se passe après l’approbation ou le refus. Les commissions professionnelles, quant à elles, n’ont pas eu besoin de soumettre des dossiers, s’autorisant elles-mêmes le titre de psychothérapeute.
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Autorisations conditionnelles et compléments de formation
Certains ont obtenu l’autorisation d’utiliser le titre sous certaines conditions, notamment l’achèvement d’un complément de formation, comme stipulé dans l’arrêté. Cependant, l’infrastructure nécessaire pour fournir ces compléments de formation n’est pas encore en place, créant des obstacles pour les professionnels cherchant à s’y conformer.
Refus du titre : Recours et délais
En cas de refus, les professionnels disposent de deux mois après réception de la notification pour déposer un recours gracieux auprès du préfet régional. L’absence de réponse dans les six mois équivaut à un refus. Il est important de noter que le délai de six mois ne commence à courir qu’après l’obtention du certificat de complétude de l’ARS.
Maintien de l’appellation psychothérapeute en l’absence de réponse
Pendant cette période d’attente et de recours, les professionnels ont le droit de continuer à utiliser l’appellation de psychothérapeute, à condition de fournir un document certifiant sur l’honneur le dépôt du dossier auprès de l’ARS.
Les défis persistants du processus d’autorisation
Bien que le décret de 2010 ait introduit des règles pour réglementer le titre de psychothérapeute, les professionnels continuent de faire face à des défis, que ce soit en termes de délais d’attente significatifs, de conditions d’autorisation ou de l’absence d’infrastructures nécessaires pour satisfaire aux exigences de formation. La situation appelle à une réflexion sur l’amélioration du processus d’autorisation pour garantir une pratique psychothérapeutique réglementée et de qualité.
Mon-Psychotherapeute.Com
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Cette publication a un commentaire
J’avais espéré que les “anciens” psychothérapeutes remplacent l’ancienne dénomination de psychothérapeute par “PSY” … Ils n’ont pas eu le courage de ridiculiser ce Monsieur Accoyer rapporteur du projet, qui fait d’ailleurs lui-même de la politique sans aucun diplôme spécifique …