Le 21 juin 2012 a marqué un tournant significatif au Québec, bien au-delà de la simple célébration de la Fête de la Musique et du début de l’été. Ce jour-là, la Loi 21 est entrée en vigueur, imposant des restrictions importantes dans le domaine de la psychothérapie.
Limitation de l’exercice de la psychothérapie
Depuis jeudi dernier, toute personne autre que médecin ou psychologue désirant utiliser le titre de psychothérapeute doit être titulaire d’un permis délivré par l’Ordre des psychologues du Québec.
Nouvelles exigences pour les professionnels de la santé mentale
Les diplômés du secteur de la santé mentale et des relations humaines, tels que les infirmiers, conseillers d’orientation, travailleurs sociaux thérapeutes conjugaux et familiaux, psychoéducatrices et ergothérapeutes, doivent suivre une formation pour pouvoir pratiquer en tant que psychothérapeutes.
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Délai de demande de permis
Pour ceux dont les pratiques correspondent aux exigences de l’Ordre des psychologues mais qui ne détiennent pas de titre reconnu, un délai de deux ans est accordé pour faire la demande du permis.
Impact positif sur la profession et la sécurité des patients
Cette nouvelle réglementation est accueillie favorablement par de nombreux professionnels, considérant qu’elle renforce la protection des patients contre les thérapies frauduleuses. Les psychologues expriment leur satisfaction face à ces changements significatifs.
Un pas vers la qualité des soins en psychothérapie
La présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Rose-Marie Charest, partage son enthousiasme : “Aujourd’hui plus que jamais, je suis fière d’être psychologue, de pratiquer la psychothérapie et de présider l’Ordre qui a la responsabilité d’encadrer cette pratique.”
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La mise en œuvre de la Loi 21 marque un progrès majeur dans la profession de la psychothérapie au Québec, soulignant l’importance de la réglementation pour assurer la qualité des soins et la sécurité des patients.
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